De manière générale, l’hydroélectricité désigne l’énergie électrique fournie par le mouvement de l’eau (courant, chute d’eau …). Le mouvement de l’eau entraîne la rotation d’une turbine, qui, reliée à un générateur, produit du courant.
Le petit hydraulique est utilisé pour alimenter des sites isolés de quelques bâtiments ou produire de l’électricité qui peut être vendue.
Les ouvrages de petite hydroélectricité sont presque toujours des ouvrages « au fil de l’eau », la turbine étant située dans le lit du cours d’eau ou en bas de la chute d’eau. La production de ces installations sont très dépendantes des fluctuations saisonnières de débit des cours d’eau.
Lorsque le site le permet, ces systèmes peuvent couvrir l’ensemble des besoins en électricité d’une habitation, mais leur installation est soumise à de nombreuses contraintes et démarches environnementales, techniques et administratives.
Il est bien sûr nécessaire d’avoir un cours d’eau sur son terrain. Celui-ci doit aussi bénéficier d’un débit minimum pour actionner une turbine, si petite soit-elle. Pour étudier le débit en toute saison, une étude de faisabilité est recommandée en préalable à toute installation. Passée cette analyse technique, il est ensuite nécessaire d’obtenir un « droit d’eau ». Cette autorisation, très réglementée, est délicate à obtenir. A ce titre, il est souvent plus facile de réouvrir des droits sur un ancien droit d’eau existant que d’en obtenir un nouveau. Les anciens moulins peuvent ainsi être des sites intéressants.